Le temps qui passe : quand la vie nous rappelle l'importance d'avoir un cap

Ma grand-mère a 96 ans. Oui, 96 ans. Pour moi, c’est un chiffre qui pèse lourd, presque un siècle de vie, mais pour elle, cela ne signifie rien. La semaine dernière, nous avons cru que c’était la fin. Elle nous a fait à ma mère et moi, une peur terrible. Quand nous avons été voir le médecin, savez-vous ce qu’elle lui a dit ? « Je ne me sens pas vieille, je n’ai pas l’impression d’avoir 96 ans. » Incroyable, non ? C’est comme si le temps n’avait pas de prise sur elle, comme si les années n’avaient jamais compté. Cette phrase, aussi simple soit-elle, a résonné en moi avec une intensité que je n’attendais pas. Elle m’a rappelé à quel point il est facile de perdre le sens du temps qui passe quand on ne sait pas où l’on va.

Perdre son temps ou ne pas savoir où aller ?

Nous sommes tous coupables, à un moment ou à un autre, de laisser filer les jours sans but précis. Nous nous levons, nous travaillons, nous rentrons à la maison, et ainsi de suite. Combien de fois j’ai des esthéticiennes qui me disent : « je n’ai pas le temps de réfléchir, je suis dans mon quotidien ». Ah cette roue du hamster qui nous dévore !

Ce n’est pas que nous n’avons pas de projets, c’est juste que nous les perdons de vue, happés par le tourbillon du quotidien. Et un jour, on se retourne et on se demande : « Qu’ai-je vraiment accompli ? »

Ma grand-mère n’a jamais eu ce problème. Malgré les épreuves, elle a toujours su où elle allait. Elle a traversé des guerres, élevé ses enfants, s’est battue pour ce qui lui tenait à cœur. Elle a vécu sa vie avec une énergie inébranlable, un cap précis. Et c’est peut-être cela qui la maintient en vie aujourd’hui. À 96 ans, elle se sent encore jeune parce qu’elle n’a jamais arrêté de donner du sens à chaque journée, de nourrir ses objectifs, aussi petits soient-ils. Voilà qu’elle me disait hier : « Ohlala on est presque à Noël et j’ai tellement de pulls à tricoter. Avec toutes les naissances qui sont arrivées cette année. » Et oui, ma grand-mère est arrière-arrière grand-mère car mon fils a un son premier bébé ! Cela veut dire aussi que je suis grand-mère mais chut, ça c’est une autre histoire ….

Le temps, notre bien le plus précieux

Et pourtant, combien d’entre nous laissent les années passer en se disant qu’ils feront cela « plus tard » ? Comme si nous avions le luxe de remettre à demain ce que nous désirons profondément. Mais « plus tard » n’existe pas. Plus tard, c’est une promesse vide que nous nous faisons pour nous rassurer. Nous avons tendance à penser que nous avons tout le temps devant nous, alors que chaque seconde qui passe est irrémédiablement perdue.

Le plus tragique, c’est que cette perte de temps est souvent inconsciente. Nous avons tous un moment dans notre vie où nous nous réveillons soudainement, comme si un voile se levait de devant nos yeux, et nous réalisons à quel point nous avons laissé les choses filer. Souvent, ce réveil survient lors d’une crise, un événement marquant, comme la peur de perdre quelqu’un qu’on aime. Pour moi, c’était la crainte de perdre ma grand-mère. Mais il y a eu aussi cette année, où mon père est parti et que j’ai eu mon cancer. Nous avons tous des moments charnières dans notre vie qui nous ramènent à l’importance de ce temps.

Trouver son cap pour ne pas se perdre

Cette situation m’a ramenée à une phrase de Sénèque : « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. » Ma grand-mère n’a peut-être pas l’impression d’avoir 96 ans parce qu’elle n’a jamais perdu son cap et a toujours mis de la joie dans sa vie. Même à son âge, elle se lève chaque matin à 7H45 avec une intention, finir ses prochains tricots pour amener de la joie aux 4 générations suivantes.

Nous devrions tous avoir un cap, un but qui nous motive à avancer, même quand le chemin est difficile. Un cap qui nous empêche de nous disperser, qui nous aide à prendre les bonnes décisions, à faire les bons choix. Sans ce cap, nous nous perdons dans les méandres du quotidien, naviguant à vue, espérant que la vie nous mènera quelque part. Mais la vie, elle, ne nous doit rien. C’est à nous de décider de notre destination.

Donner un sens à chaque instant

À partir de maintenant, posez-vous cette question : qu’est-ce qui me fait vibrer ? Qu’est-ce qui donne du sens à ma vie ? Qu’est-ce que je veux vraiment accomplir ? Ne vous laissez plus entraîner par le flot des jours. Que ce soit un projet personnel, un rêve longtemps oublié, ou même une simple envie d’être plus présent pour vos proches, définissez votre cap. Parce que le temps ne nous attend pas.

Le sentiment de perte de temps vient souvent du fait que nous vivons notre vie sans intention. Nous nous laissons distraire, nous procrastinons, nous nous noyons dans des occupations futiles. Pourtant, chaque instant compte. Et c’est à nous de les remplir de sens, de les investir avec ce qui nous importe vraiment.

Redonner du sens à notre vie

Ma grand-mère m’a rappelé que le temps est précieux, mais qu’il ne fait peur que si nous ne savons pas quoi en faire. La clé pour ne pas subir le temps qui passe, c’est de savoir où l’on va, de se fixer un cap et de le suivre, coûte que coûte. Comme elle, soyons inébranlables dans nos objectifs, quels qu’ils soient. Trouvons ce qui nous anime et poursuivons-le avec passion.

Alors, qu’attendez-vous ? Prenez une feuille de papier, écrivez ce qui vous tient vraiment à cœur, et faites-en votre boussole. Et souvenez-vous des mots de Sénèque : « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. » Soyez celui ou celle qui sait. Parce que le temps file, et il n’attend personne.

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Auteur/autrice

florence@physiobell.fr

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